mercredi 13 mai 2015

Propriété des canalisations d'eau potable de la CAVO: La Lyonnaise ne doute de rien!

 Des documents à mettre entre toutes les mains

Les documents communiqués le 8 avril dernier  aux élus de  la Commission Eau de la CAVO  viennent de nous parvenir. Il aurait été dommage qu'ils restent confinés dans cette instance: ils sont en effet particulièrement révélateurs de l'incapacité incurable de Suez-Environnement (ex-Lyonnaise)  à modifier ses habitudes d'abus de position dominante, acquises au fil de ses 89 ans (1926-2015) de délégation renouvellée les yeux fermés dans le Val d'Orge.
L'habitude de proférer des énormités sans jamais devoir les démontrer.
Face à des élus dont l'esprit critique consiste à s'esbaudir, avec moult courbettes, face au  "savoir-faire historique des délégataires dans les métiers de l'eau et dans la gestion clientèle", ça serait dommage de se fatiguer, n'est-ce pas?

Dans beaucoup d'autres endroits, à l'approche de l'échéance des fins de contrats d'eau potable, face à des menaces de retour en régie, on assiste souvent in-extremis à la métamorphose de  nos délégataires-prédateurs en doux agneaux disposés à toutes les concessions et attentions pour sauver leurs rentes de situation.
Chez nous, on n'a pas le sentiment que Suez-Environnement soit ravagé par l'angoisse de perdre un pactole pourtant considérable; ont-ils eu dans les coulisses l'assurance de rempiler, quel que soit le résultat de la consultation en cours? Ou bien leur sentiment de toute-puissance est-il tel que la création d'une régie dépasse leur capacité d'entendement?
A chacun de juger.

C'est moi le proprio parce que même que d'abord c'est moi qui le dit

Toujours est-il que la position du Délégataire qui achemine l'eau potable à 9 des 10 communes et 97% des valdorgiens en matière de propriété de ces canalisations d'eau potable est édifiante:
Selon lui, la plus grande partie de ce réseau (en violet sur la carte de la CAVO ci-dessous) lui appartient, ....pour la simple et bonne raison qu'il le prétend !!!(*plus exactement, il prétend que ces réseaux appartiennent à ESP,  Eaux du sud parisien, une des multiples filiales créées par la lyonnaise  pour gonfler ses tarifs par des jeux de surfacturation interne entre filiales)


 Certes, Suez-Environnement est dans l'incapacité de produire le moindre titre de propriété pour ces réseaux, mais comme les communes sont dans l'incapacité de prouver le contraire, après tout, pourquoi se gêner?
Fort heureusement, cette difficulté  à apprécier jusqu'où ne pas aller trop loin, a fini  par lasser la patience et de la bienveillance de nos élus et techniciens: c'est ce qu'on peut penser,  à la lecture des analyses  du Cabinet d'avocat Levy et Cie appelé à la rescousse pour obtenir la réappropriation sans frais de ces canalisations par la collectivité.
Cette analyse est accessible sur notre page (cf ci-dessous "documents officiels de la CAVO ou par le lien suivant :
https://www.dropbox.com/s/144mrrpyzhqyme0/Diaporama_Commiss%C2%B0_EAU_CAVO_8-04-2015.pdf?dl=0

Une rencontre était prévue avec Suez-environnement et sa filiale ESP le 5 mai pour défendre cette position légitime.






Cette fois-ci, on peut raisonnablement espérer que l'intérêt de la collectivité et de ses habitants ait été défendu avec la vigueur requise et ait finalement prévalu :
L'avenir nous le dira très prochainement.


 La régie, le plus court chemin pour récupérer notre patrimoine

Mais,  sans attendre,  ces comportements insupportables nous donnent une raison supplémentaire de vouloir en finir avec la gestion privée;  la création d'une régie est en effet la condition obligée de retrouver la maitrise et mettre en place la gestion patrimoniale de notre réseau essentiel pour garantir son entretien correct







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