dimanche 10 janvier 2016

Vous avez égaré votre invitation pour le lundi 11 janvier à 19h30?




Ce lundi 11 janvier  se réunit le premier conseil communautaire de Coeur d'Essonne Agglomération. A son ordre du jour,  l'élection du président des vices-présidents et la mise en place des commissions de travail qui auront la responsabilité et le pouvoir de décision sur notre cadre de vie socio-économique et environnemental  et sur notre démocratie locale des 5 prochaines années

Ce conseil se réunit lundi 11 janvier 2016,  à 19h30 à l'espace Concorde, 18 boulevard Abel Cornaton  à Arpajon . Cette première séance rassemblera les 59 conseillers communautaires issus des 21 communes membres

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Bon sang! où donc ai-je bien pu poser mon invitation? impossible de remettre la main dessus!

Chers 194 000 habitants de cette nouvelle agglomération,  ne  vous mêlez surtout pas de vos affaires!  Détournez les yeux !

Ne perdez pas votre temps à cherchez cette information sur les sites officiels de nos collectivités: Pas un mot, pas une information, et surtout pas la moindre invitation des habitants à se rendre à cette réunion publique  fondatrice de notre vivre ensemble des 5 prochaines années!

L'évènement est totalement censuré sur les 2 sites des communautés qui fusionnent (Arpajonnais et Val d'Orge) et sur les sites des principales communes de la nouvelle agglomération

Seule la commune d'Arpajon qui accueille l'évènement en fait état et convie ses habitant à y assister. Dans ce contexte tristounet d'opacité et de déni de démocratie , les élus arpajonnais se voient décerner sans aucune concurrence et donc sans grande difficulté  la première palme coeurd'essonnienne de la transparence.


1-C.BERAUD Bravo à Christian Béraud et à toute son équipe municipale d'élus arpajonnais qui n'oublient pas de qui ils tiennent leur mandat!


Faire de la politique autrement?!?

Souvenirs, souvenirs... il y a quelques semaines à peine, à l'issue d'élections régionales confirmant le discrédit de nos institutions et des élus locaux aux yeux d'une proportion croissante des français  (qu'ils soient labellisés purs,  pièces rapportés, bi, trans, ou uninationaux), particulièrement chez les moins de 30 ans, notre classe politique jurait, toutes sensibilités réunies, que  la leçon avait été entendue, et qu'il n'était plus question de faire de la politique comme avant, en tournant le dos aux électeurs.

Impressionné par la vigueur de ces promesses, chacun s'attendait à  que la création des nouvelles intercommunalités essonniennes offrent l'occasion idéale de concrétiser cet impératif  de faire de la politique autrement,  en invitant le plus largement les électeurs à  se réapproprier des outils politiques sensés être à leur service.


D'autant plus que le recul de la démocratie qui a accompagné ce reformatage à la cravache de notre territoire justifiait des mesures de rattrapage d'urgence:
Il faut quand même rappeler qu'il y a moins de 2 ans, lors des élections municipales de mars 2014, on nous a demandé de choisir pour les 6 prochaines années, des conseillers communautaires.
Sur les 98 conseillers communautaires (au total entre Val d'Orge et Arpajonnais)  que nous avons élus en mars 2014, 39 ont été virés en cette fin d'année 2015, sans aucun échange, discussion ni même d'information de leurs électeurs.


 

Certes, certes, dans le dur contexte de restrictions budgétaires que connaissent les collectivités territoriales asphyxiées par le recul des dotations budgétaires étatiques, il faut faire des choix, on ne peut pas à la fois faire de la communication pour les voeux de nos dirigeants et pour réduire l'écart entre citoyens et institutions.
Certains ont pu  s'interroger l'an dernier  sur l'utilité pour, les bénévoles de  notre association Aggl'eau publique Val d'Orge Orge  à dépenser de l'énergie et du temps dans le  domaine de l'eau en particulier, et sur les enjeux plus globaux de construction d'une démocratie locale à temps complet.

La façon dont ce premier conseil communautaire est organisé montre que l'heure n'est malheureusement pas venue de lever le pied.
Sitôt que se relâche la pression citoyenne, elle revient illico  au galop,  la propension naturelle d'une  majorité de nos élus  à régler entre eux, à l'abri des questions et des regards de leurs électeurs,  leurs affaires  de partage de sièges et de pouvoir.


















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