Après un mois de juillet très chaleureux, l’Orge et la Rémarde viennent d’atteindre leur niveau d’alerte ce qui nécessite de prendre des mesures de restrictions d’usage de l’eau.
Alors que le printemps avait été fort pluvieux, le niveau de certains
cours d’eau essonniens commence à baisser sérieusement. Ainsi, l’Orge,
la Rémarde et certains de leurs affluents (hormis l’Yvette) ont franchi
leur seuil d’alerte. La Préfecture de l’Essonne a annoncé ce jeudi 8
août que cette situation nécessitait de prendre des mesures de
restrictions d’usage de l’eau de ces rivières.
L’arrêté impose des restrictions aux usages domestiques, agricoles ou
industriels de l’eau provenant directement des rivières concernées.
Pour les particuliers notamment, le lavage des voitures et des
terrasses, le remplissage des piscines ainsi que des plans d’eau seront
donc interdits. L’arrosage des pelouses et autres espaces verts sera
aussi interdit entre 8h et 20h. Tout contrevenant s’exposera à une
amende pouvant atteindre les 1 500€.
Ces restrictions de l’usage de l’eau de certaines rivières concernent
27 communes en Essonne. Pour les communes du nord du bassin dont l’eau
potable distribuée provient de la Seine, les usages de l’eau provenant
du réseau d’eau potable ne sont en revanche pas restreints. Pour le
moment, il est encore impossible de prévoir quand ces restrictions
seront levées.
Parmi les communes concernées :
Brétigny-sur-Orge, Longpont-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, , Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Michel-sur-Orge, Villemoisson-sur-Orge, Villiers-sur-Orge
particulièrement fragile et exposé à de multiples pollutions (pesticides, hydrocarbures, rejets d’eaux usées ou pollution accidentelle...). L’objectif fixé par la Directive cadre sur l’eau pour notre rivière est de retrouver un bon état global en 2027.
Le rapport d'activité 2012 du Syndicat de la Vallée de l'Orge Aval (SIVOA) , au sein duquel les élus de la CAVO tiennent une place prépondérante (Présidence, et 6 vice-présidences, et une majorité des délégués).
Le rapport d'activité 2012 du Syndicat de la Vallée de l'Orge Aval (SIVOA) , au sein duquel les élus de la CAVO tiennent une place prépondérante (Présidence, et 6 vice-présidences, et une majorité des délégués).
rapport complet accessible par le lien suivant:
Où en est-on aujourd’hui? Quels sont les indicateurs de la qualité de l’eau ?
Pour analyser la qualité de l’Orge, le SIVOA s’appuie sur des outils de suivi comme les prélèvements ponctuels et les stations de mesures en continu. Plusieurs indicateurs sont étudiés pour définir la qualité de l’eau comme la biologie, qui s’intéresse à ce qui vit dans la rivière ainsi qu’à la présence ou non d’habitats pour les petites bêtes de l’Orge ; la physico-chimie, des marqueurs chimiques traceurs notamment de la pollution par les eaux usées (phosphore, azote...) ou qui conditionnent la vie aquatique et enfin les micropolluants (métaux, hydrocarbures, pesticides, PCB...), substances hautement toxiques pour la vie aquatique.
Des progrès encore insuffisants
En matière de biologie, l’Orge approche le bon état sur toutes les stations de mesure jusqu’à Viry- Chatillon et l’atteint au niveau de Villemoisson- sur-Orge. C'est signe d’une amélioration des habitats et d’une certaine diversité des invertébrés. Concernant la physico-chimie, si on note une réduction de moitié des concentrations annuelles de phosphore et d’ammonium, principalement liées aux apports d’eaux usées, des efforts restent à faire, notamment sur le secteur amont de l’Orge.
Les micropolluants restent le point noir pour l’ensemble de l’Orge avec,en 2012, une dégradation au niveau des pesticides. On note également, comme sur tous les cours d’eaux d’Ile-de-France la présence trop importante de métaux et d’hydrocarbures.
Pour améliorer la qualité de l’eau de l’Orge, l’ensemble des acteurs de l’eau doit mutualiser ses efforts sur le bassin versant Orge-Yvette. De nombreuses actions restent nécessaires pour atteindre le bon état écologique, à savoir :
- réduire les apports d’eaux usées à la rivière (mauvais branchements...),
- limiter les pollutions toxiques (pesticides, hydrocarbures...),
- Enfin poursuivre les travaux de renaturation des berges et de réouverture des cours d’eau
Des querelles de pouvoir et un déficit de démocratie qui plombent les progrès à accomplir.
L'amélioration de la qualité de notre rivière et de son environnement, la conciliation de son accessibilité aux habitants avec les impératifs de sa protection:: ces objectifs essentiels souffrent sérieusement d'une minoration de la place des habitants eux-mêmes, laissant le champ libre aux querelles entre institutions;
- Dissensions entre le SIVOA qu,i en se rebaptisant "Syndicat de l'Orge", affiche une ambition sur toute la rivière et le SIBSO , Syndicat mIxte du Bassin Supérieur de l'Orge (SIBSO) (issu de la fusion, en janvier 2013, des 3 Syndicats mixte Intercommunaux de la Vallée Supérieure de l'Orge (SIVSO), de la Rémarde Aval (SIRA) et du Val Saint-Cyr (SIA Val Saint-Cyr).
- Dissensions entre le SIVOA qu,i en se rebaptisant "Syndicat de l'Orge", affiche une ambition sur toute la rivière et le SIBSO , Syndicat mIxte du Bassin Supérieur de l'Orge (SIBSO) (issu de la fusion, en janvier 2013, des 3 Syndicats mixte Intercommunaux de la Vallée Supérieure de l'Orge (SIVSO), de la Rémarde Aval (SIRA) et du Val Saint-Cyr (SIA Val Saint-Cyr).
- cloisonnement entre les interventions de la C.A.V.O., du SIVOA et du SIAAP, qui se partagent à eux trois, un tiers du montant de nos factures ( 1,6€ pour un mètre cube) pour le traitement de nos usées,
- incapacité entre institutions et collectivités concernées à règler des dossiers pourtant simples tels que celui de la continuité de la Vallée de l'Orge.
- et encore et toujours un oubli involontaire ou un mépris délibéré des élus dirigeants ces institutions à l'égard du droit d'information et d'intervention de leurs électeurs usagers du service publics de l'eau: pas un mot dans aucun de leurs rapports d'activités 2012 respectifs sur le rôle , la composition et l'activité de leurs CCSPL ou des échanges avec les usagers, réduits à leur rôle de payeurs de factures et objets de politiques décidées pour eux à leur place.
Et si les moyens humains et matériels de "communication " des ces organismes étaient consacrés également à favoriser l'écoute et l'expression de leurs usagers?
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