Une eau vive est possible en banlieue parisienne hors de l'emprise de Veolia
4 ans après que la gestion de l’eau sur le territoire du Sedif ait été confié à nouveau à Véolia, après que la ville de Paris ait mis en oeuvre une gestion publique, la réforme territoriale offre une nouvelle chance pour la gestion publique de l'eau..qu'il convient de ne pas laisser passer.
Désormais la compétence de l'eau et de l'assainissement revient aux territoires de la Métropole du Grand Paris. Dans le Val de Marne, la plupart des villes étaient, soit directement, soit via des intercommunalités, adhérentes du Syndicat des eaux d'Île de France (SEDIF) qui a confié la gestion du service public à la multinationale Veolia.
Aujourd'hui les compteurs sont remis à zéro. Les nouveaux établissements publics territoriaux de la Métropole , (EPT10, EPT11 et EPT12) doivent décider d'ici le 1er janvier 2018 comment ils vont gérer l'eau.
Plusieurs possibilités se présentent :
1°/ les EPT adhèrent au SEDIF et le scandale continue : un tarif 40% plus cher qu'à Paris (en régie publique), les coupures d'eau et les facturations abusives, des interrogations sur la qualité de l'eau avec l'ajout de sels d'aluminium, tous les pouvoirs confisqués par une poignée d'oligarques autour d'André Santini, président du SEDIF depuis... 1983 !
2°/ les EPT, ou certaines villes de ces territoires ne rejoignent pas le SEDIF et tout redevient possible. L'ensemble d'un EPT, ou certaines parties de ces territoires peuvent passer à une gestion publique directe avec le soutien d'Eau de Paris : la jeune régie (cinq ans) a fait la preuve de l'efficacité de la gestion publique et peut faciliter le passage au public. Il n'y a en effet pas d'obligation à ce que tout le territoire soit géré d'une façon uniforme.
Pour les habitants, il n'y a pas photo : le droit à l'eau, avec un tarif abordable et le respect de la loi qui interdit les coupures d'eau, la transparence et la participation des usagers aux décisions, des choix plus écologiques avec l'installation d'agriculture bio pour protéger les captages de la pollution, tout cela se trouve du côté de la gestion publique.Dans ce contexte, le président du SEDIF, André Santini est particulièrement fébrile;
Il a adressé à Delphine Fenasse, élue de Fontenay sous Bois qui a osé évoquer la question du désengagement du SEDIF une lettre d'admonestation particulièrement scandaleuse
http://94.citoyens.com/2016/adhesion-de-marne-et-bois-au-sedif-andre-santini-sermonne-une-elue-de-fontenay-sous-bois,09-06-2016.html
l'EPT 12 peut et doit relancer la dynamique pour élargir la gestion publique de l'eau en Ile de France
Mardi 28 juin à 19heures à l'Hôtel de Ville de Vitry sur Seine
2 avenue Youri Gagarine à Vitry se tiendra le Conseil communautaire de l'EPT 12
Cette réunion sera l'occasion d'un rassemblement citoyen pour inviter les élus de l'EPT 12 à réunir les conditions d'un retour à la gestion publique de l'eau au 1er janvier 2018. Cet Etablissement public territorial situé au sud de la régie publique Eau de Paris, dont le territoire est traversé par ses 2 acqueducs de la Vanne et du Loing, et comprenant désormais à son extrémité sud la régie publique de Viry-Châtillon, réunit en effet plusieurs commune dont les élus s'étaient impliqués il ya 6 ans pour dénoncer le renouvellement de la convention entre le SEDIF et Veolia:Ivry, Arcueil, l'Hay-les-Roses, Villejuif, Fresnes, Chevillie-Larue, le Kremlin-Bicêtre
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